Youtube : tout savoir sur le site web d’hébergement vidéos de google

Youtube : tout savoir sur le site web d’hébergement vidéos de google


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Dès la fin 2005, des marques s’intéressent de près au phénomène YouTube et tentent d’en tirer profit. Les créateurs affirment alors que le modèle économique de YouTube est basé sur la


publicité. En novembre 2006, Google décide de racheter Youtube 1,65 milliards de dollars. Suite au rachat, Steve Chen et Jawed Karim ont empoché entre 100 et 200 millions de dollars. Cette


année là, YouTube s’est imposé comme le 14ème site le plus consulté dans le monde, avec 72 millions de visiteurs en août 2006 et 100 millions de vidéos regardées par jour. YouTube était déjà


le leader du marché de la vidéo en ligne avec 46 % de part de marché. Le site devançait même le célèbre MySpace. YOUTUBE : POPULARITÉ Suite à l’acquisition par Google, le développement de


YouTube s’est accéléré. Le site a vite fait une place de choix sur la toile et est rapidement devenu indispensable et incontournable. Ainsi, en 2009, YouTube compte 1 milliards de vidéos


vues par jour. Début 2012, le nombre de vidéos vues en une seule journée a grimpé à 4 milliards. Arrivé en mai 2018, YouTube compte un total de 1,8 milliard d’utilisateurs actifs mensuels.


Ce chiffre prend uniquement en compte les individus qui se sont connectés à leur compte et non ceux qui ont visionné des contenus sur la plateforme de Google sans s’identifier. La popularité


monstre de YouTube est aussi due à l’essor des Youtubeurs, les créateurs de contenus vidéo présentés sur les chaînes. Sur leur chaîne, ils proposent du contenu original et gratuit pour les


internautes. Ils sont rémunérés par YouTube directement en fonction du nombre de vues de leurs vidéos. Parfois, les Youtubeurs profitent aussi de partenariats avec des marques. En France, il


y a par exemple les célèbres Norman, Cyprien ou encore Squeezie. Pour vivre, ces Youtubeurs monétisent leurs contenus : c’est-à-dire qu’ils autorisent YouTube à afficher des publicités


avant ou pendant la lecture de la vidéo. Depuis plusieurs années, ces publicités ne peuvent plus être évitées. Vous devez absolument regarder 5 secondes de l’annonce publicitaire avant de


retourner à votre vidéo. Certains annonces plus longues grimpent jusqu'à 30 secondes et ne peuvent pas être évitées. Sur YouTube, ce sont surtout les clips vidéo qui ont la côte. On


remarque que 9 vidéos sur 10 regardées sur le site sont des clips musicaux. Les personnes qui cumulent le plus de vues sont des artistes musicaux tels que Eminem, Lady Gaga ou encore Katy


Perry. On ne s’étonnera pas du coup des ambitions de Google de proposer un service de streaming musical concomitant à sa plateforme de vidéos : YouTube Music. L'abonnement mensuel


standard revient à 9,99€/mois. Il s'agit d'une offre très similaire à Apple Music ou à Spotify, les deux leaders du marché. Une offre gratuite est aussi proposée avec des


fonctionnalisés limitées : catalogue réduit, pas de mode hors-connexion et obligation de jouer les clips en plus du son. En plus de ce service de streaming, Google propose aussi aux


utilisateurs de se débarrasser des publicités présentes devant les vidéos en s'abonnant à Youtube Premium (anciennement Youtube Red). Pour 11,99 euros par mois, vous avez droit aux


mêmes fonctionnalités que sur YouTube Music mais appliquées au site ou à l’application dans sa globalité. Une période d'essai de 3 mois gratuite est proposée. Voici les tarifs complets


pratiqués par Youtube Music et Youtube Premium : * YouTube Music GRATUIT * YouTube Music à 9,99 EUROS/MOIS * YouTube Music Famille à 14,99 EUROS/MOIS * YouTube Premium à 11,99 EUROS/MOIS *


YouTube Premium Famille à 17,99 EUROS/MOIS YOUTUBE ET LE DROIT D’AUTEUR Pour trier le bon grain de l’ivraie et se débarrasser des vidéos qui enfreignent le droit d’auteur, YouTube a mis en


place un sévère règlement. Pour repérer les atteintes au droit d’auteur, YouTube utilise un système qui s’appelle Content ID et qui compare les vidéos uploadées sur YouTube à une base de


données qui répertorie les œuvres protégées” comme des scènes de films, des musiques ou des extraits de jeux-vidéos.  Il peut s’agir d’une musique en fond sonore, d’un court extrait ou de


clips vidéos enregistrés à la télévision. Pour chaque transgression, YouTube va bloquer la vidéo. Malgré ces précautions, YouTube est toujours en guerre contre l’apparition de contenus qui


enfreignent le droit d’auteur. En 2016, YouTube a même été contraint de verser 1 milliard de dollars aux ayants droits pour l’écoute ou le visionnage de musiques et clips disponibles sur la


plateforme. C’est pourquoi malgré son succès, Google peine toujours à gagner de l’argent avec YouTube. Contrairement aux apparences, YouTube n'est donc pas vraiment rentable pour


Google. YOUTUBE : POLÉMIQUES ET CENSURE Au fil des ans, YouTube a survécu à diverses polémiques. Le site a souvent été accusé de négligence dans la modération et le tri des vidéo qu’il


héberge. En 2018, un Youtubeur du nom de Logan Paul a déclenché une vive polémique en filmant un cadavre. En réaction, YouTube a sanctionné le créateur de contenu en privant sa chaîne d’une


partie de ses revenus publicitaires. Face à la multiplication des scandales, le site a aussi fortement durci les conditions qui permettent à un Youtubeur de monétiser une vidéo. Suite aux


dérapages racistes et antisémites d'autres célèbres Youtubeurs, le site a perdu beaucoup d'argent. En 2017, des marques comme Deutsche Bank, Adidas, HP, Mars, Lidl, ou encore 


Mondelez (Oreo, Milka, Cadburry…) s’attaquaient à YouTube, arguant que le site héberge des vidéos exploitant des enfants. En réaction, le site a durci sa politique en démonétisant de


nombreuses vidéos et en censurant de nombreuses autres. Tous les 3 mois, YouTube supprime une moyenne de 8,3 millions de vidéos de sa plateforme. Il s'agit surtout de vidéos à caractère


sexuel. Pour modérer le site, YouTube emploie un total de 10 000 modérateurs, qui complètent son algorithme. Dans certains cas, l’algorithme de YouTube a été trop loin en censurant des


vidéos LGBTQ alors qu’elles n’ont rien de choquant. Le mode restreint de YouTube, qui fonctionne un peu comme un filtre parental, est souvent pointé du doigt pour des faits de ce genre.


Selon Kent Walker, conseiller général de Google, il s’agit tout simplement de trouver le juste milieu entre la liberté d’expression et d’accès à l’information et la promotion d’opinions à


caractère offensant.